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Une page pour y lancer des rouleaux de papier de toilette, des couteaux, les enfants de Jacques Cousteau et peut-être même nos créations !!!

jeudi 16 décembre 2010

Bright Eyes ou l'amour inconditionnel d'un fan fini

Vous me permettrez de dévier, le temps d'un billet, de la ligne directrice de ce blog (découverte de la semaine)...parce qu'après 1 mois sans avoir écrit quoi que ce soit, un petit retour aux sources s'imposait.

Il y a de ces bands, de ces artistes, qui sont tellement ancrés en nous que nous leurs vouons un amour inconditionnel. Dans mon cas, Conor occupe cette place privilégiée. J'ai eu la chance de côtoyer 3 demoiselles, à 3 moments différents dans ma vie, qui partageaient aussi avec moi ce fort sentiment pour l'homme.

J'avais 15 ans quand j'ai découvert Bright Eyes. Il venait de sortir l'album Fevers and Mirrors. C'est avec la musique de Conor que je m'endormais le soir, parfois la tête remplie d'idées noires, un peu tourmenté, comme lui. C'est au gré des humeurs changeantes de Conor que j'ai grandit et vécu mon adolescence... ses textes comme un miroir me rappelant que je n'étais pas seul... Je rêvais de le voir en spectacle mais après avoir manqué ma chance en 2002...3 longues années sont passées avant que je puisse en avoir une seconde. Le 22 janvier 2005 au spectrum, la foule s'était donné rendez-vous pour un spectacle renversant: La première des 2 premières parties devait être assurée par Tilly and The Wall...mais ils ne pouvaient y être, c'est alors CocoRosie qui avait pour mandat de réchauffer le public...un groupe que je découvrais alors et que je retournais voir quelques mois plus tard avec Antony and the Johnsons.

Bright Eyes offre ce soir là une prestation mémorable soutenue tout du long par leur album le plus complet à ce jour: "I'm Wide Awake It's Morning". Il en profite aussi pour faire découvrir au public montréalais le Conor "engagé" avec la chanson "When the President Talks to God". Des moments très touchants, "Lua" entre autres... où la foule est très silencieuse, et "First Day of my Life" ou la foule chante tout en coeur. On en redemande, et redemande encore...

Et c'est un Conor généreux qui se représente à nous seulement 4 mois plus tard, déjà plus fort d'un nouvel album: "Digital Ash in a Digital Urn". La première partie est assurée par The Faint. On pouvait certainement s'attendre à une atmosphère différente durant ce spectacle, et Conor s'est bien chargé de nous le faire comprendre. Déjà sous influence avant d'entrer en scène, il interagi peu avec le public, et les petits moments "malaisants" s'accumulent jusqu'à un point culminant: L'Homme décide de monter debout sur un "speaker" avec sa guitare mais est tellement saoul (et probablement poudré), qu'il tombe face la première sur le "stage". À partir de ce moment, on pouvait clairement sentir que la foule avait décroché...

Depuis, Conor n'est jamais revenu à Montréal malgré des passages fréquents sur la côte est. L'annonce de son retour au sein de Bright Eyes (et d'un nouvel album le 15 février prochain) est une bonne nouvelle, une fois de plus assombrie par le fait qu'il faudra se déplacer à Portland, Boston, New York ou Toronto pour le voir. L'amour n'a pas de prix. Il me reste tout de même une lueur d'espoir....Coachella pourrait bien s'inclure à son agenda cette année.

Sur ce, je vous laisse sur des images de Conor à Coachella en 2005 (question de commencer à vous rendre un peu jaloux), et également une vieille vidéo de ma chanson préférée de Bright Eyes....le temps passe vite quand même !





-Marty-

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