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dimanche 5 juin 2011

Alela Diane + The Parson Red Heads @ Tractor Tavern (Seattle) 1er juin 2011

Le Tractor Tavern se situe à l'extérieur du centre de Seattle. En fait, mes pauvres pieds ont dû marcher 1h30 pour se rendre là-bas, mais de toute façon, quand on est en voyage, c'est de loin la meilleure façon de visiter. Après une première demie journée décevante «downtown Seattle» (sincèrement, à part l'hostel où je dormais, le «City Hostel» qui est de loin l'hostel le plus charmant que j'ai eu la chance de visiter, le centre-ville est plutôt ordinaire), j'arrive donc dans ce quartier qui me fait un peu penser au Mile-End...et me rend nostalgique par le fait même. J'y trouve un «record store» génial (où j'y achète, en Vinyl, «Smoke Ring for my Fire» de Kurt Vile, «Shadows» de Warpaint, «Luyas/Twin Sister Split SP» et «HOME IV» (en cd et que je ne trouvais plus nul part) de Bright Eyes et Britt Daniel, et j'y trouve une place à Burger fancy pour regarder la fin du match no.1 Vancouver/Boston. Je me dirige ensuite vers le Tractor Tavern et y fait mon entrée:

La première impression quand tu entres à l'intérieur, c'est bel et bien celle que tu te trouves dans une taverne... Low light, néons, moyenne d'âge plus haute que la normale, odeur de bière renversée et jamais essuyée...et une quarantaine de bottes de cowboys qui pendent du plafond. Juste pour ça, ça valait mon 10 $. Au niveau de la répartition de l'espace, ça me fait penser au Il Motore...la nostalgie me reprend !

Ce spectacle était présenté dans le cadre du «Seattle Folk Festival». En première partie, d'abord un vieux monsieur pas trop talentueux nous présentant ses compositions qui avaient l'air d'avoir été composées la veille...et ensuite The Parson Red Heads. Ces derniers ont offert une prestation honnête qui semblait plaire à toute la foule, sauf à moi. J'avais hâte de me mettre du Alela Diane sous la dent...

...et le moment est enfin venu. Avant de m'y rendre, je n'avais entendu qu'une seule chanson de son nouvel album. C'est un sacré virage qu'a pris Alela depuis «Pirate's Gospel» en 2006, avec deux nouveaux albums en 2009 (To be Still) et 2011 (Alela Diane & Wild Divine) où elle s'entoure de plusieurs musiciens (batterie, guitare, basse, clavier, mandoline), et nous offre un son beaucoup plus folk. En voici un exemple:



Malheureusement, je trouves personnellement que sa voix et sa personnalité extraordinaires se perdent un peu dans cette orchestration folk, parfois un peu trop terne.

Malgré le fait qu'il s'agissait du premier show de leur tournée, ils nous ont offert une performance solide et bien articulée. Alela est sublime...non seulement elle est belle et souriante, mais elle interagit constamment avec son public. En plus de ça, elle s'entoure de plusieurs musiciens, dont son mari à la guitare, et son père à la guitare, basse, mandoline (un musicien exceptionnel)...ce qui donne droit à de beaux sourires de complicité, et des moqueries qui font rire les spectateurs. Malheureusement, plusieurs personnes (dont je faisais partie) auraient aimé entendre davantage de chansons de «Pirate's Gospel», mais elle ne nous en a offert que deux («Oh!My Mama» et «The Rifle»)...qui m'ont littéralement donné la chair de poule. En voici un vidéo:



Alela Diane sera de passage à Montréal le 12 juin prochain au Il Motore dans le cadre de Suoni per il popolo. Les billets sont en vente au coût de 13 $.

-Marty-

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