Vidéo: WOLF PARADE - Yulia

On peut regarder en exclusivité le nouveau vidéoclip pour la très Springsteen-infused Yulia, tirée de leur dernière galette Expo 86, sur Bravely Done.

C'est réalisé par Scott Coffey, le même gars qui a fait I'm Confused, des Handsome Furs...

-Rick

edit:

Tim Kasher

Le leader des Cursive (oui, oui, « des » Cursive) goes solo. Sa première pièce est Catchy avec une majuscule. On est assez loin de ce qui a fait la renommée de Cursive, mais la chanson est tout même solide.

Tiré de son album The Game Of Monogamy, voici Cold Love de Tim Kasher sur IndiePopinski...

Je tiens aussi à mettre en ligne ma chanson préférée de Cursive. Une chanson intense qui passe comme un 18 roues dans un centre pour personnes agées.

Voici Cursive avec Some Red Handed Sleight Of Hand tiré de leur album The Ugly Organ sur IndiePopinski...

- Jim

King Khan & BBQ

Je parlais de musique avec un ami toute à l'heure dans un cours et on s'est mis à parlé de Bloodshot Bill et du fait que le band de cet ami allait jouer en première partie de B. Bill. Candidement, je lui ai alors posé la question naïve : « Tu savais qu'il a un side project (Tandoori Knights) avec un gars de King Khan et BBQ ? » Et lui de répondre : « King Khan et BBQ?.. »

Alors pour cet ami qui ne connait pas King Khan et BBQ, voici la meilleur chanson rock de la dernière décennie (en tout cas, on l'aime ben gros)... I'll Be Lovin' You sur IndiePopinski.

- 

 - Jim

En parlant de REAL ESTATE...

... Je voulais juste prendre deux secondes pour partager avec vous la pièce Black Lake, sixième piste de leur album éponyme, et de loin ma préférée. Pis vous êtes mieux de dire pareil!

Black Lake
Real Estate - Black Lake by Rick Moranis

-Rick Chou-Fleur

Deerhunter and friends

Ils viennent tout juste de sortir un album (Halcyon Digest) et ils seront à La Tulipe le 17 octobre avec Casion vs Japan et Real Estate.

En plus, ils ont un blogue pas mal intéressant (deerhuntertheband.blogspot.com). Allez y jeter un oeil!

Et maintenant, voici le vidéoclip pour la pièce Helicopter, une chanson éthérée qui sonne comme la saison dans laquelle on est en train de mettre le pied.

 

Je vous propose maintenant un artiste découvert sur leur blogue... Kurt Vile. Je ne le connaissais pas.

La posture de l'homme pendant cette captation, me rappelle la célèbre captation de Neil Young qui joue Heart of Gold après avoir fait plusieurs blagues d'harmonicas...

Voici Kurt Vile et Overnite Religion sur IndiePopinski (j'adore dire ça).

 

- Jim

Slapshot en Belgique

Toute bonne chose a une fin... Le bon vieux Bill s'en va dans les vieux pays. C'est donc avec un pincement au coeur qu'on vous annonce que Bill sera correspondant en Belgique pour IndiePopinski. Son mandat : évitez la prison et mettre en ligne ses révélations européennes.

Pour souligner le départ de Bill, j'ai cherché pendant un moment une chanson d'au revoir. J'ai pensé mettre I Will Remember You de Sarah Mclachlan, mais je me suis dit que je ne suis pas une adolescente pis j'ai aussi pensé à la réaction du vieux Bill. Pour conjurer le sort, j'ai décidé de mettre une chanson joyeuse au titre confondant. En plus, c'est un artiste qu'on aime ben gros.

Voici Elvis Perkins et Doomsday sur IndiePopinski...

 

Bonne année Bill!

-Jim

Vidéo: BEACH HOUSE - Used To Be

Je vous propose aujourd'hui une vidéo de Beach House qui date de 2008... 

Beach House, c'est Victoria Legrand et Alex Scally, un duo de Baltimore qui font de l'indie pop. Simplement.

Tournée quelque part sur une plage de Sydney (c'est de circonstance), on a droit à une version acoustique fort réussie de leur single Used To Be.

Et on a même droit, en bonus, à un cover impromptu de la pièce Waterfalls de TLC. Vous savez, quand 1995 cogne à votre porte...

À regarder bien tranquille.

-Rick

Automne = Halloween = The Unicorns (Who Will Cut Our Hair When We're Gone?)

À chaque fois que l'automne se pointe et que je sens l'Halloween se rapprocher de plus en plus, je ne peux m'empêcher de ressortir cet album des boules à mites...

The Unicorns, c'est le trio montréalais (maintenant défunt) que composait Alden Penner, Nick Thorburn et Jamie Thompson. L'album Who Will Cut Our Hair When We're Gone? date de 2003. C'est un classique. Un petit joyau d'expérimentation pop. 

On retrouve sur l'album une instrumentation éclectique: des trompettes, de la clarinette, de la flute, de l'accordéon, du drum machine, des jouets pour enfants, du circuit bending; mais surtout un vieux synth Jupiter. Les arrangement sont en partie signés par Richard Reed Parry (vous savez, le gars qui traîne dans un groupe ben underground... Arcade Fire). 

Les chansons de l'album semblent plus souvent qu'autrement adaptées de vieux livres Chair de Poule et ça, moi, ça vient me chercher. Tuff Ghost, Sea Ghost, Ghost Mountain, Jellybones, name it; elles ont toutes des paroles qui flirtent avec les histoires de peur qu'on se raconte tard le soir, lampe de poche au visage, autour d'un feu de camp. Qui plus est, ce sont des chansons aux formes inventives, bien loin du couplet-refrain standard; un autre point dans mon livre à moi.

En bref, ce qu'on aime chez les Unicorns, c'est leur côté pop disjonctée. Les instruments ne sont jamais sur le 440, les voix fausses un peu but who cares? Ils savent comment faire des bons hooks et t'emmener vite fait dans leur univers spooky-festif. Ok, je viens d'inventer un mot.

- Rick

P.S. Dommage qu'ils aient éclaté en 2004, les avant-goûts de leur prochain album étaient franchement intéressants:

Superchunk et un petit extra

Il y a plusieurs raisons pour mettre ce vidéo en ligne : ça fait neuf ans que Superchunk a sorti un album, ce sont les créateurs de Merge Records, il y John Darnielle de Moutain Goats dans le vidéoclip (voir plus bas pour visionner un vidéo de cet un auteur-compositeur haaaaaallllllluuuuucinant) pis la chanson est ben bonne.

Ils sont un peu dans la lignée de Beulah dont j'ai parlé auparavant... un band indie-rock américain emblématique dans les années 90.

=


Et maintenant, The Mountain Goats avec This Year qui est sur l'album The Sunset Tree paru en 2005. Je vous conseille fortement (je peux même vous le mettre en caractères gras, si ça peut vous aider) fortement de lire les textes de Darnielle. Une plume comme je les aime... un vocabulaire simple et des images surprenantes.

En passant, on enregistre nos chansons pendant la fin de semaine... Vous aurez des nouvelles vers la fin octobre.

Revenez-nous en début de semaine pour d'autres posts graisseux.

- Jim

THE ANTLERS - Two

Je suis tombé sur ce vidéo pour la pièce Two des Antlers par hasard cette semaine. C'est à mi-chemin entre l'animation et le réel.

Je pense que c'est un bijou de chanson qui vous fera embarquer dans l'univers poétique de ce band New Yorkais.

P.S. Remarquez à quel point elle ne décolle jamais vraiment comme on s'y attend.

The Clientele

Ça arrive sans s'en rendre compte

Ça arrive chaque fois que le temps me rattrape

Ça arrive quand la musique d'automne remplace la Chlorophylle des feuilles,

Se dresse au dessus de nos têtes, et capte les vents

Quand on sent la fraîcheur de l'automne, s’infiltre dans nos colimaçons

On devient attentif

Les artifices estivaux se taisent un a un

Ceux qui porteront notre automne, nous guettent

Le temps est lourd

et voici où il me mène

ces deux extraits proviennent dans l'ordre, du deuxième et du premier album

les clips sont de circonstance

je vous conseille fortement Bonfire on the Heath (2009), le dernier opus de la formation

MOUNTAIN MAN - Made The Harbor

Mountain Man, c'est un trio du Vermont. Trois filles qui font du folk tout droit sorti d'un autre monde.

Molly Erin Sarle, Alexandra Sauser-Monnig et Amelia Randall Meath, forment surtout un trio empreint de simplicité, de sincérité et d'authenticité.

Toutes les chansons sur l'album commencent de la même façon: soit on entend quelqu'un qui tousse, quelqu'un qui se racle la gorge, quelqu'un qui se frotte les mains, quelqu'un qui rit; soit on fait le décompte avant de commencer ou on se dit OK. C'est pour vous dire.

Les pièces sonnent comme si elle étaient enregistrées dans ton salon. Elles sont dans leur plus simple appareil. Vulnérables. Elles comportent des harmonies délicates et sont souvent ponctuées de passages a cappella. Une guitare bien encrée dans les traditions du folk; discrète.

Si j'avais à décrire leur musique, je dirais que c'est comme voir la lumière à travers le feuillage épais d'un arbre. Vous savez.

Un petit côté Fleet Foxes au féminin.

En attendant le nouvel album de Robin Pecknold et sa bande, on savoure Made The Harbor de Mountain Man...

Je vous laisse sur ces deux extraits...

Sewee Sewee


Animal Tracks
Mountain Man - Animal Tracks by Rick Moranis

 -Rick

HAWNAY TROOF - Everything Is

 J'ai juste le goût de partager avec vous cet artiste hallucinant et surprenant sans écrire un texte de quatre pages.

Il se passe beaucoup de choses dans vos oreilles lorsque vous écoutez du HAWNAY TROOF. J'aime son flow, ses textes et aussi le fait que sa musique est riche en références de toutes sortes.

J'aime bien choisir une pièce grand public pour présenter un artiste aux gens. Je ne sais pas pourquoi. La peur de faire peur j'imagine.

Voici Everything Is de Hawnay Troof sur IndiePopinski...

Hawnay Troof "Everything Is" from Retard Disco on Vimeo.

- Jim

HOLLERADO - Mon plaidoyer

Je sais... Il existe des bands plus undergrounds qu'eux, mais bon. Je trouve qu'il y a une tendance chez les blogueurs musicaux à vouloir être celui qui va découvrir LE band indépendant (ce qui fait en sorte qu'il y a des groupes ben plates qui ont une couverture démesurée).

C'est simplement que je me dis qu'à un moment donné, quelqu'un devra s'asseoir avec moi et m'expliquer (avec des mots simples) pourquoi ce groupe n'est pas connu davantage. Il me semble que c'est ultra accessible comme musique. En attendant je fais ma part...

Je vous scotch tape le vidéoclip pour la pièce Fake Drugs. D'ailleurs, on lance un concours avec ce post : on passera 15$ à celui qui nous expliquera le mieux ce qui se passe dans ce vidéoclip...

Bonne chance!




-Jim

BEULAH - 1996, quand tu me prends

Soyons honnêtes!

L'échange de fichiers musicaux et la possibilité d'avoir accès à tout ce qui se fait en matière de musique a donné naissance à un nouveau type de musicophile. Celui qui consomme en surface en ayant l'impression de digérer en profondeur. À cela, je plaide coupable.

J'achète la musique d'un groupe et elle peut passer plusieurs mois dans mon lecteur MP3 en attendant patiemment que j'appuie sur PLAY. Pourquoi? Le nom du groupe ne me revient pas, un ami m'a dit : « Tu vas aimer ça après plusieurs écoutes. » Ou tout simplement à cause d'un mauvais timing, comme dans : « Chéri, je t'aime, mais ce n'est pas le bon timing. » BEULAH fait partie de ces groupes.

Pourtant, ils ont tout pour me plaire. Ça sonne comme un concentré des années 90. Imaginez si vous pouviez prendre une gorgée des années 90... ben ça goûterait le Beulah. Ça rappelle le bon vieux Weezer et le côté traînard de Pavement.

Je mets en lien un vidéo live d'une pièce qui s'appelle Disco, The Secretaries Blues. Un bijou qui vous donne l'impression d'être capable de faire un back-flip. Petit truc pour les auteurs-compositeurs en devenir : si vous avez à crier le nom d'un état américain dans un refrain, criez California!!! C'est une valeur sûre. Du 9 à 99 ans. Ils ne le crient pas dans ce live, mais dans la version originale. L'album duquel provient cette chanson s'appelle Handsome Western States. Achetez-le!

Côté accrocheur : Check!
Voix pas toujours sur le pitch : Check! 
Riffs slacks et bien envoyés : Check!



-Jim

Record Club - BECK et cie

Il y a un bout que j'ai entendu cette chanson et de toutes les chansons enregistrées dans le cadre des séances du Record Club, je trouve que c'est la mieux réussie.

Oh pardon! Je vais vous expliquer ce qu'est le Record Club si vous ne le saviez pas déjà. Simplifions. C'est d'abord Beck, qui est l'instigateur, le concepteur et le directeur artistique du projet. C'est aussi (et surtout) la rencontre de musiciens de tout acabit (Feist, Devendra Banhart, Jeff Tweedy, etc) qui se retrouvent pendant une seule journée pour enregistrer (à nouveau) l'album d'un autre artiste. Par exemple, il y a eu Velvet Underground, Leonard Cohen et... INXS. C'est d'ailleurs de leur chanson Never tear us apart dont il sera question dans le post d'aujourd'hui.

Annie Clark de St. Vincent est lumineuse et pleine de retenue dans son interprétation de la pièce. Les musiciens du Record Club respectent la composition originale et ça donne beaucoup de candeur au résultat final. On s'entend, on reprend une ballade rock sirupeuse des années 80... Ils auraient pu appuyer très fort sur les mauvaises pédales... vous savez, celles qui sonnent comme la conclusion d'un film avec Hugh Grant.

Dans la bouche d'Annie Clark, on dirait que les paroles ont été écrites par Joanna Newsom et musicalement, on pourrait croire que les arrangements ont été imaginés par... ben par Beck justement. Un bon match!

Bonne vue!



-Jim

Furry Lewis (March 6, 1893 - September 14, 1981)

Juste pour le plaisir,

je vous laisse en juger... le disco ça date de 1927

Mistreatin' Mamma by Julien Cyr

Tame Impala - Merci au LSD et au Beatles ! vous formez tellement un beau couple !

Ma dernière tasse de thé avec SlapShot fut plus qu'intéressante ! C'est un ami qui lui a lancé par la bande de Facebook, un lien pour ce groupe intrigant et inspirant...Tame Impala. C'est comme si on avait ramené Lennon des morts, pour le greffer à un band qui selon les entreviews ne se drogue pas ! Bon

C'est toute la Pop des Beatles, le psychédélique 60's des Byrds ou plus proche de nous, celui de Dan Snaith (période Manitoba) et une bonne dose de riffs gras, qui rock mal sale qu'on on les aime tant !

voici un clip du band, dont le dernier Album Innerspeaker est un pur délice

« Ça joue dans maison steady !» Bill

Et tant qu'a me gaver de psychédélique rock, voilà qu'il me sort un bijou des boules à mites ! Une pièce pas facile à trouver en Mp3, dont seules les vieilles compilations obscures ont le secret !

Une groupe progressif-rock, pas très loin de la Pop non plus ! Quand 1970 pince le coeur de 2010

Voici donc sans plus tarder l'orchestre OCTOPUS

Summer by Julien Cyr

«En touée cas, si rien de tout ça fait ton affaire, pour ma part ça m'excite !» dit-il avec encore du sang sur les jointures. Je ne lui ai pas trop posé de questions sur ce fait divers là ! Je vous redonne des nouvelles de mes prochains entretiens avec Slapshot «Tie-Dye, Tresse, Poncho, pédale de Fuzz,» Bill

Summer Camp... back in the 80s!! (part 2)

Quand j'étais plus jeune, j'ai ben gros trippé sur un vieux film allemand... "Bodo". Bodo, c'était l'histoire d'un jeune génie qui crée un clone de lui-même à partir d'un oeuf, et qui l'envoie en classe à sa place pour prendre les coups qu'il reçoit de la part des bullies de l'école, séduire la fille qu'il aime, etc. (LE classique).


Évidemment, le protagoniste, il est amoureux d'une fille : la blonde du chef de la gang de bullies. Mais ce n'est pas n'importe quelle fille, c'est la fille qui chante dans le band des bullies... elle en jette.


La soundtrack du film comportait, entre autres, I Want A New Drug de Huey Lewis And The News, en plus d'un chanson écrite pour le film, "I want a heart"; catchy et pop au boutte, façon 80.


Ça, c'est le genre de film que personne ne connaît, sauf moi. Le genre de film qui a dû passer à TVA en plein après-midi, quand j'avais quoi, 8 ou 9 ans, plusieurs années après sa sortie. Le genre de film qui m'a envoyé une droite en plein coeur, avec Karate Kid et sûrement Coeur Circuit et toute la gamique.

Le clip pour la pièce Round the moon de Summer Camp, dont les images sont tirés d'un vieux teen movie suédois intitulé "A Swedish Love Story", a dû me rejoindre pour cette raison. Ça vous reconnecte avec vos souvenirs de jeunesse. On y voit un jeune ben cool sur sa moto avec sa gang, qui tombe amoureux de la fille de l'AUTRE gang. Tsé.

Si ce clip ne vous fait rien, vous êtes faite en fer. Je vous le dis.



Bon... juste au cas où, il y a aussi le vidéo pour Ghost Train, qui rappelle Le Lagon Bleu. Le pre-refrain, avec ses "alone" en boucle, vous fera frémir de bonheur. Vous l'aurez en tête longtemps. Garanti.



- Rick, back in the days.

Sea Oleena - Island Cottage

Sea Oleena est montréalaise.


Sa pièce, Island Cottage, c'est coucher à la belle étoile, c'est s'emmitoufler dans un snuggie, c'est souffler des bougies, c'est regarder quelqu'un dormir, c'est revenir saoul d'une soirée parfaite, c'est cuire sous le soleil, c'est rouler sur la route avec un champ de blé qui défile, c'est un avant-midi d'orage, un après-midi brumeux, c'est une photo floue, c'est quelque chose qui survit, c'est marcher les mains dans les poches, c'est courir dans les pas de quelqu'un, c'est des souvenirs d'enfance.

C'est quelque chose qui doucement s'éteint.

Bonne nuit.

-Rick valse-de-minuit


Island Cottage

The Drums... back in the 80's!!

Influencés par les Smiths, Joy Division et les Zombies, ont compare souvent leur son à The Cure. C'est 80s à fond. 


Je pense que cette citation résume bien le band:


"We only write about two feelings: one is the first day of summer when you and all of your friends are standing on the edge of a cliff watching the sun set and being overcome with all of your hopes and dreams at once. The other is when you're walking alone in the rain and realize you will be alone forever."


Let's Go Surfing rappelle les Beach Boys, si les Beach Boys s'étaient perdus dans un champ de reverb, et qu'ils n'avaient qu'un drum disco pour les ramener sur la track. Surveiller particulièrement (surtout)  ce qui se passe quand le refrain arrive. Moi, ça me fait bien rire.





Avant de vous laisser sur Forever And Ever Amen, je voulais juste souligner à quel point le chanteur ressemble à Johnny, le gars des Cobra Kaï dans Karate Kid.

Forever And Ever Amen

-Rick "Miyagi" Moranis

Viva Voce...les bons souvenirs ne sont jamais bien loin

Bon, enfin Slapshot Bill sort du placard, affiche ses macarons d'antan, comme celui qui dit «J'<3 le Nouveau-Brunswick» et « La 50, Y'a rien qui Labatt », craques ses jointures et coule d'un coup le fond de Dab acheté v'la quelques heures. 

Premier post après de brèves apparitions sous forme de commentaires à la pertinence parfois discutable, voici ce qu'il avait à nous dire ce soir :

Je me suis souvenu en début de semaine d'une première partie d'un show vu en 2007 au Métropolis, celui de The Shins. Ladite première partie avait été offerte au groupe Viva Voce. Sympathique duo de Portland qui nous donne une bonne dose de rock sale aux penchants forts pour le psychédélique 60's. Bin ça adonne que ce duo est maintenant un quatuor qui a déposé leur dernier effort dans les bacs des disquaires, mi 2009. Bon, première impression : Messemble ça allait bien à deux leurs affaires ! C'est pourquoi, je me suis retourné vers ce qui m'avait plu initialement, du rough, du sale, mais parfois mélancolique, Drum/Guit et clavier sans pudeur ! Alors, voilà, je me suis remis l'album Get Yr Blood Sucked(2006) dans les oreilles et depuis, j’apprécie d'autant cet oublié . En fait, c'est le troisième opus de la formation. Wikipédia ma dite l’autre soir que les deux premiers albums sonnaient comme deux artistes qui enregistrent sur un coup de tête un samedi matin…je vais essayer de tomber sur ces derniers enregistrements.

Je vous laisse en juger par vous même, je vous post deux pièces qui se retrouvent sur Get Yr Blood Sucked

 03 - Viva Voce - From The Devil Himself by Julien Cyr 

Une bonne intro au piano qui nous apporte à un refrain catchy, qui me fait ventiler les branchies, en fait ça me fait penser à certaines pièces des Flaming Lips sur The Soft Bulletin (1999)

 07 - Viva Voce - We Do Not Fuck Around by Julien Cyr 

Bonne nuit mon confident qui diffuse tout ce que je dis sur le blogg !

Slapshot « Gros Gin » Bill

Pop Montréal!!! - Danielson

Hoy!

Pop Montréal est à nos portes et ça m'a donné le goût de faire le tour du propriétaire question de mettre en italique les bands qui me font taper du pied ou hocher de la tête.

Le premier nommé de ma micro tournée est Danielson qui est avec l'étiquette Secretly Canadian (dans laquelle il y a aussi Anthony and the Johnsons, Yeasayer et Damien Jurado). Un p'tit hors-d'oeuvre pour vous mettre en appétit avant leur spectacle du 2 octobre à La Sala Rossa avec, entre autres, Shapes and Sizes. Ils feront aussi la première partie de Deerhoof à La Tulipe le 1er octobre. Ça promet!

Pour ce qui est du clip, il est ultra catchy et la chorégraphie est peu assumée. Ça sonne un peu comme si on avait passé Tilly And The Wall à l'eau de javel... La pièce date un peu (2006), mais pourquoi se priver d'un aussi bon moment?..

Enjoy!

 

-Jim

The Felice Brothers... du sépia et un fond de gin.

Personnellement, je trouve que la photo permet d'avoir une bonne idée du band... de l'attitude, des chapeaux et une camisole.

Côté musical, on aime bien le son live de l'enregistrement (le «on» en question, c'est moi), la voix éraillée du chanteur (Ian Felice), et euh... vous savez le mot qu'on utilise quand ce n'est pas du tape à l'oeil ou superficiel, mais bien senti et que l'émotion est su'l pitch... bref c'est comme ça.

Anecdote : J'ai peur dans le noir.
Anecdote à propos du band maintenant : Ils ont commencé leur carrière dans le métro de New York et un des membres du band s'appelle Christmas.

Maintenant, une chanson qui donne le goût de valser avec une morte-vivante au clair de lune... mais quand je dis « le goût », ça ne veut pas nécessairement dire que je le ferais...

-Jim

Buried In Ice